Plusieurs mois se sont écoulés depuis la publication de mon dernier article. Il aura fallu un grand voyage pour retrouver ce que j’avais perdu, mon grand amour : celui de la découverte, du dépassement, du dépaysement et de la photographie. Et quel voyage ! Je vous emmène en Asie, au sud de la Chine continentale, pour goûter tous les parfums et toutes les ambiances de Hong Kong.

Rétrocédé à la Chine par les Britanniques en 1997, Hong Kong est aujourd’hui une région administrative spéciale. Chinoise mais pas à 100%. Autonome sur certaines questions. Elle obéit au principe « un pays, deux systèmes », au moins jusqu’en 2047.
L’archipel hongkongais compte 262 îles, parmi elles Lantau Island où je vous emmènerai, Lamma Island et Po Toi (celle là je la mets juste parce qu’elle me fait vraiment rire !).

Ce premier article balayera les différentes atmosphères que j’ai pu trouver dans ce pays. Une compilation pour vous en mettre plein les yeux 🙂 avant de rentrer dans le détail de mes expéditions, car oui on peut parler d’expédition pour certaines. 😉
Effervescence
La première impression : une atmosphère humide et chaude, un peu comme dans un sauna en fait. En quittant Paris, l’hiver était installé, le contraste fut saisissant. Quand on sait que l’hygromètre ne descend pas en dessous de 70%… on relativise. Et comme on s’habitue à tout, au bout de quelques jours on se sent bien. 🙂
Il s’agit d’un des territoires les plus densément peuplé du monde, autant dire qu’on ne se sent pas seul et qu’aux heures de pointe, on se bouscule dans le métro. On ne compte pas moins de 7,35 millions d’habitants pour une densité maximale de 47 000 habitants au kilomètre carré !


La jungle urbaine
La skyline à Hong kong, c’est certainement la facette la plus connue, l’image qui vient avant tout autre chose quand on pense à cette ville.
Elle compterai plus de 1300 grattes-ciel, loin devant New-York (711) et Tokyo (491), idéal pour flirter avec les étoiles… Hong Kong est une succession de buildings plus modernes les uns que les autres. Oui, mais pas que.




La jungle verte
Rien de plus simple de se mettre au vert ici. En quelques stations de métro ou quelques arrêts de bus, vous voilà au départ d’un chemin de randonnée, au cœur d’un Parc naturel ou dans la jungle ! L’étalement urbain s’est propagé jusqu’aux zones escarpées. La ville frôlerait presque les sommets rocheux.
Pour les plus frileux, Hong Kong Park propose une dose de verdure plus raisonnable et contrôlée, au milieu des buildings.

Mes premières randonnées en milieu tropical ! C’était difficile au début, surtout le temps de s’habituer à la combinaison chaleur/humidité. Mais on oublie vite les difficultés face à de tels paysages… J’ai été éblouie par la végétation luxuriante, le vert toujours plus vert… Dans ces atmosphères désertes remplies de brume, on pourrait se croire aventurier d’un nouveau monde.


Le pays est couvert à 40% de Parc Régionaux (Country Park). C’est une part plus qu’acceptable dans un pays si peuplé et tourné vers l’urbain. Dans chaque parc, un réseau de sentiers de randonnée a été tissé et entretenu. Le randonneur y trouve son compte ! 4 grands itinéraires sillonnent les parcs : le MacLheose Trail dans les Nouveaux territoires (j’y reviendrai dans les futurs articles), le Hong Kong Trail sur l’île principale, le Lantau Trail sur l’île de Lantau et le Wilson Trail qui s’étend de l’île principale vers le nord (et dont je vous reparlerai aussi).







Toujours plus de contrastes
Tradition et modernité. Cette ambivalence est omniprésente à Hong Kong. Les buildings ultramodernes côtoient les traditions chinoises, les pratiquants de tai-chi, les herboristeries, les temples bouddhistes ou taoïstes… La rencontre de l’Orient et de l’Occident est à son paroxysme à Hong-Kong, sans conflit, les deux cultures s’imbriquent telle le Ying et le Yang.





On retrouve le même type de décalage avec la végétation qui semble envahir la ville. Un melting-pot inattendu mais adorable.

Le nouvel emblème du pays, c’est le fameux pont qui relie Hong Kong à Macao en Chine. Controversé à bien des niveaux, il est aujourd’hui bel et bien en service (bien que très peu emprunté à ce jour). Il croise la route des dauphins à bosse du Pacifique (Sousa chinensis), autre symbole national. Déjà malmené lors de la construction de l’aéroport international, leur habitat a prit un nouveau coup avec la construction du pont. Les dauphins roses ne sont plus très nombreux : les scientifiques estiment à 1000 individus la population dans le delta de la Rivière des Perles.


L’équilibre est parfois fragile, en Orient comme ailleurs. Le XXIème siècle apporte sont lot de défis, d’enjeux et de questionnements.
Le premier article consacré aux territoires de Hong Kong s’achève, ne manquez pas la suite ! 🙂
1 Commentaire
J’ai adoré lire cet article !